[S38D14]
La conversation entre Yarokria et le groupe commença et, lorsque finalement elle abaissa ses armes, Stafro rangea son arc et la tension diminua de façon notable.
- Alors Alkmene t’as dit de venir nous sauver? demanda Stafro.
- Pas exactement mais elle m’a dit que vous seriez en route vers Orion. Et comme elle m’a aidée quand je suis tombé d’épuisement, je me suis senti redevable. Ça a plutôt bien tombé, répondit Yarokria en désignant le champ de bataille, les corps des Archknights et les objets anciennement animés éparpillés tout autour.De toute façon je passais par ici, j’ai affaire au-delà de la chaîne de montagne, vers le sud, et je suis impatiente de continuer ma route.
- Tu vas faire le trajet à pied? On t’a vu sortir d’un pantin… Comment as-tu fait ça? C’est de la téléportation? demanda Stafro.
- Vous n’êtes pas tellement familier avec l’animation, n’est-ce pas? continua la Briseur d’animation. Disons que c’est simplement le plus loin que je pouvais me rendre vers l’ouest, pour le moment. Cela fait partie des secrets de ma profession.
Jaduka et Stafro, posant des questions plus précises, elle continua.
- L’animation n’est pas l’objet en lui-même. Moi je ne touche qu’à ce qui concerne l’animation et non au pantin. Maintenant si c’est tout, j’aimerais poursuivre ma route.
Hyrkali, toujours à proximité de Yarokria attendit un moment avant de prendre à son tour la parole.
- Écoute Yarokria, je suis désolée pour mon manque de délicatesse plus tôt.
Quand je t’ai vu arriver ici, dans ma ville natale, au travers d’un pantin commandant, tu allais quitter la ville sans égard pour ses habitants si ce n’était que Jaduka t’a convaincu de de nous prêter main-forte. Et finalement tu dégaines des armes nous.
Même si on n’avait pas eu une semaine horrible et même si je n’étais pas en train de puer le pantin pourri, ça m’aurait énervée.
Je me permets ce conseil: Écoute avant de dégainer. Deux fois je t’ai parlé d’Alkmene sans que tu ne prêtes attention et c’est pas passé loin qu’on en vienne aux mains nous deux.
Regardant directement Hyrkali, elle répondit.
- Je sais reconnaître le talent quand je le vois et j’apprécie quelqu’un qui fait bien son travail. J’ai un endroit où je dois me rendre et c’est pressant. Vous alliez plus me ralentir qu’autres choses et c’est vraiment un cadeau que je vous ai fait d’arrêter. J’apprécierais que ce soit considéré comme tel.
- Tu es libre de faire ce que tu veux, effectivement, mais les choses ne semblent pas t’affecter autant que les autres. Tout ce que le commandant a trouvé à me dire était “Silence”… J’aimerais que tu nous en dises plus sur les pantins.
Pourquoi ils s’en prennent à tous, sans discrimination et sans objectif précis?
Souriant en coin, alors que Jaduka faisait le pitre du coin de l’œil, elle s’approcha d’Hyrkali en parlant à voix basse.
- Puisque vous allez être dans cette situation assez souvent, voici mon conseil: Les pantins voient bien mais sont hypersensibles aux sons. Je ne sais pas pourquoi mais le bruit de la vie elle-même les rends agressifs.
À cette proximité d’ailleurs, Hyrkali et Stafro, habitués d’écouter ces indices sur leurs adversaires, ils remarquèrent l’absence de bruit de respiration et de battements de cœur provenant de Yarokria. Stafro en fit la remarque.
- Comment c’est possible que tu n’émette pas le moindre son? demanda Stafro.
- Peut-être dû à son entraînement… ajouta Hyrkali.
- Il y a des limites à l’entraînement, ricana Yarokria. Certains objets peuvent étouffer ce genre de son. Il suffit de demander à un enchanteur, si jamais vous souhaitez en acheter.
Dès qu’elle eut prononcé le mot “Acheter”, un son de clochette se fit entendre (une notification), émanant du sac d’Hyrkali. Perplexe, elle en ressortit la carte d’affaires de Morti, l’illusion sur la carte tenant une banderole annonçant “Service à domicile disponible”, l’illusion semblant attendre…
- On dirait que vous êtes déjà bien affilié, ria Yarokria.
- J’te laisse la carte si tu veux…
Elle déclina et le groupe s’informa si elle avait besoin de repos, de potions ou de compagnons de route. Elle signala qu’elle partait immédiatement. Les remerciements et les adieux étant dit, elle s’éloigna finalement vers l’ouest, traversant une partie avec quelques arbres au loin, ceux-là étant clairement des pantins, elle passa son chemin en les évitant.
Libération des villageois
Le groupe se rendit à la porte du sous-sol de la mairie. Ils la trouvèrent pleines d’indentations et de coups, les poignées ayant été arrachées, les gong endommagées mais tenant toujours bon. Elle était verrouillée de l’intérieur, probablement par une barre de fer solide.
Hyrkali cogna à la porte, appelant son père. De faibles voix s’élevèrent de l’autre côté, demandant si tout était terminé. Avec l’aide de Vinthill et une fois la porte déverrouillée, elle fut ouverte dévoilant une cave mal éclairée à la chandelle où plus d’une centaine de personnes s’entassaient (environ 70% des villageois totaux), se regroupant par famille et amis.
Plusieurs pleuraient et gémissaient, certains étaient roulé en boule, réagissant au moindre sont en sursautant, les cernes sous les yeux donnant un aperçu de la nuit cauchemardesque qu’ils eurent tous.
Hyrkali entra directement pendant que le groupe discutait un peu avec les deux Archknights, épuisés près de la porte.
- Ça fait… On ne sait plus depuis combien de temps le pantin frappait sur la porte. Personne ici n’a pu se reposer ou dormir, nous étions certain d’y rester et nous attendions simplement notre sort.
Hyrkali trouva rapidement, au fond et regroupé ensemble, sa belle-mère et ses trois enfants, ses deux filles, désormais des jeunes femmes, et son plus jeune fils, Barret. Son père ne semble pas présent. Stella croisa le regard d’Hyrkali et lui sauta dans les bras avant même qu’un mot ne soit échangé.
- Tu es venue, se laissant presque tombée dans les bras de sa belle-fille.
- Où est papa? Il est pas avec vous?
- Il est avec la compagnie, expliqua Stella, cherchant à retrouver ses esprits et à se donner contenance. Il était avec eux lorsque ça s’est déclenché. Depuis quelques mois, il est en contrat avec eux, ici à RiverWatch.
Hyrkali s’enquit ensuite de leur bien-être.
- On n’est pas blessé mais on s’attendait… à simplement mourir, expliqua Stella d’un ton sombre.
- On a fait au plus vite. On était à Flatsummit hier encore.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé? C’est quoi tous ces pantins? C’est du jamais vu.
Des voix commencèrent à discuter entre eux, un vent d’espoir semblant souffler lentement. Hyrkali expliqua qu’ils devaient faire le point plus tard avec les Archknight et qu’elle allait voir pour retrouver son père, s’arrachant presque à l’étreinte de Stella, qui lui dit où trouver la compagnie. Hyrkali la rassura, donnant leur partageant une ration avant de s’éclipser.
- Reposez-vous, le danger est passé. On a nettoyé tout le village de l’Animation. Prenez le temps de récupérer. Moi je dois bouger pour ne pas devenir folle.
Pendant tout ce temps, Isabella voyant que tout était désormais paisible, elle fit descendre Yasurah et alla se poser dans l’aire des caravanes, à l’ouest du village.
Yasurah rejoignit le groupe alors qu’Hyrkali ressortait de la cave. Stafro et le reste du groupe échangèrent avec les deux Archknights survivants. Stafro leur partagea quelques rations également. Les Archknights sortirent en suivant Stafro mais restèrent bouche bée de la troupe de 16 Archknights, toujours en train de danser. Jaduka hocha les épaules, dissipant l’illusion avant que les familles ne se mettent à sortir de la cave. Puis il se mit à entonner un chant de victoire et réconfortant près de Vinthill en train de se rouler en boule avec son gros renard.
Andrius augmenta progressivement la luminosité des lumières dans le sous-sol, dans un effet subtil de papillon, apaisant les plus jeunes. Puis, voyant Hyrkali quitter une famille avec un enfant d’environ 11 ans, elle sortit de son Bag of Holding la peluche (et non le cadavre de drow!) devant être offerte au jeune Niso Longstrider de Phandavel et lui offrit. Stella la remercia et Barret la remercia, chérissant sa nouvelle acquisition, une consolation apportée à l’angoisse de ne pas savoir ce qui était advenu de son père.
Quelques minutes plus tard, Andrius, ayant eu des nouvelles d’Hyrkali après sa discussion avec Alto de La Compagnie, elle leur expliquera qu’il était sauf, les soulageant visiblement d’un énorme poids.
Les familles et les villageois commencèrent à sortir et à s’installer à la lumière du jour. Brisés, épuisés, exténués d’avoir passé une nuit sous les coups rythmés du pantin commandant contre la porte.
La Compagnie
Hyrkali, talonnée par Yasurah, se dirigea vers l’endroit indiqué par Stella, se demandant ce que c’était que cette compagnie, sans se douter que c’était en fait le nom de leur regroupement: La Compagnie.
Arrivant vers l’apothicaire et son ancienne maison, elle remarqua une grande quantité de trait d’arbalètes plantés dans des objets environnants, probablement d’ancien pantin. Au vu de l’angle des traits, ils semblaient avoir été tirés depuis un bâtiment voisin, un commerce de textiles, comportant aussi un sous-sol, normalement utilisé pour l’entreposage.
Hyrkali se présenta à la porte en fer, intacte, et cogna de façon rythmée et en appelant pour les potentiels survivants réfugiés. Elles attendirent longuement, entendant du mouvement à l’intérieur, jusqu’à ce qu’un nain chauve en armure de cuir rougeâtre vint ouvrir la porte. Hyrkali le confondit avec un autre nain et demanda de voir Bartholomeus. Il lui répondit qu’il était là et l’invita à entrer. Descendant des escaliers en pierres, ils arrivèrent dans un sous-sol vraiment bien éclairé, des cages éparpillés ici et là contenant des rongeurs locaux et dans une autre, un vieux loup.
Le nain désigna une table et prit place sur une chaise, s’asseyant nonchalamment, les bras sur la table.
- Ouais, qu’est-ce que je peux faire pour vous?
- Je viens voir Bartholomeus.
Hyrkali le dépassa et se dirigea vers la porte du fond, une porte en bois renforcé de fer.
- Hey minute, où vas- tu?
Hyrkali cogna à la porte fermée en appelant son père, sans réponse. Elle n’entendit d’ailleurs que quelques bruits de personnel au travail.
- Ton père c’est Bartholomeus? Il peut pas venir te jaser là, il est en contrat avec nous et tout va bien, il est en sécurité. Il n’est juste pas disponible présentement. Il travaille sur un projet avec un autre de nos alchimistes et ne peut pas être dérangé.
- C’est quoi ton nom, déjà?
- Moi c’est Alto.
Hyrkali, clairement énervée, suivit la mise en scène d’Alto et s’approcha pour discuter avec lui, suivant la chaise qu’il désignait.
- Alto, pesant soigneusement ses mots. Es-tu en train de me dire que je ne peux pas voir mon père quand j’en ai envie?
- Ah… mais ça c’est au début du contrat qu’il aurait dû négocier cela avec nous. Il nous a donné complet contrôle jusqu’à… hmm, encore quelques mois. Il est très bien payé et on en prend bien soin, inquiète toi pas, c’est juste de la business, la regardant sans comprendre son agitation ou son problème.
- Parle-moi un peu de la compagnie, dit Hyrkali en changeant de sujet. C’est nouveau à RiverWatch?
- Ah ben! Assis-toi, lança Alto, se mettant les pieds sur le bureau. Avec la quantité de caravanes qui passe dans le coin, certains n’étant même pas escortés, on a décidé de faire de l’escorte. Et pour certains endroits, on a besoin de certains composants. Bartholomeus travaille pour nous car on est en lien direct avec les caravanes depuis environ 1 an et demi. Ça va bien et ça semble aider tout le monde.
Yasurah remarqua qu’il y avait quelque chose de louche dans toute l’histoire, mais ne posa pas de question.
- Et pourquoi tu me disais que je ne pouvais pas aller voir mon père, exactement? demanda Hyrkali.
- On m’a demandé de ne pas le déranger. Il n’y a pas de danger ici de toute façon, il n’y a pas de pantins, tous les pantins sont morts. Va t’occuper de ceux qui ont de la misère.
- Je comprends… mais je viens voir mon père. Est-ce qu’il y a quelque chose que tu peux faire pour moi?
- Sois tu suis ce qui a été signé… ou sinon ça ne va pas bien aller. C’est toi qui décide, lança-t-il en se posant les mains sur le bureau.
Yasurah étouffa une exclamation de surprise, se demandant où elle aurait bien pu entendre parler d’une pareille “compagnie”: être fermée à ce point c’était quelque chose de vraiment hors du commun, probablement pas tout à fait honnête.
- Et tu peux rien faire? Je ne pourrai pas vous convaincre?
- Oui, tu peux revenir dans une semaine, quand il sera libre. Il a des batch de choses à faire et ne doit pas être dérangé.
- Et c’est quoi déjà cette compagnie? interjeta Yasurah.
- Je l’ai expliqué tantôt à ton ami… Hyr… Hyrka… Hyrkia, répondit Alto avec une certaine paresse.
- Hyrkali.
- Ah ouais c’est ça. On fait de l’escorte pour les caravanes et on entrepose des choses pour eux.
- Avec qui travaillez-vous, exactement? demanda Hyrkali.
- Surtout les plus petites qui ne sont pas déjà escortés.
Écoutez, j’essaie d’être courtois pis toute, mais on a de la business à faire et si vous n’êtes pas là pour ça, j’vais vous demander de partir et de revenir lorsqu’il sera disponible.
Alto se leva, replaçant sa chaise, Hyrkali insistante. Alto cogna à la porte d’une manière rythmée, Hyrkali le talonnant sans remarquer grand-chose, ses émotions l’empêchant de bien percevoir son environnement.
La porte s’ouvrit sur un autre nain. Ils échangèrent deux mots et Alto entra suivi d’Hyrkali. Alto l’arrêta.
- Non non, toi tu attends ici, j’vais revenir après avoir jasé avec le boss. On va tu avoir un problème avec toi?
- Ça, ça ne dépend que de toi.
Devant l’impasse, Hyrkali se retira, maîtrisant ses émotions avec une certaine difficulté. La porte se referma avec un verrou. Yasurah et Hyrkali échangèrent quelques mots sur l’incongruité de la situation, commentant le fait que cela semblait vraiment être une sorte de mafia naine. Hyrkali avoua à son ami qu’elle était en passe de sauter sur Alto mais qu’elle se retenait… Puis, plus pour passer le temps que par nécessité, Hyrkali déverrouilla le coffre piégé, dévoilant 3 carquois de traits d’arbalète, après quoi elle se rassit en attendant.
Hyrkali échangea un peu d’information avec le groupe depuis sa boucle d’oreille, expliquant que la compagnie s’est occupée de nettoyer leur secteur, sans aucun souci pour les autres villageois, et que son père serait en “sécurité”, esclave de cette compagnie. Elle demanda ensuite si quelqu’un connaissait quelque chose sur eux. Sans succès.
Pour l’anecdote, le seul qui aurait eu de l’info roula 1 sur son History Check…
Note de la rédaction
Les quelques Arch Knights sur place répondirent aux questions de Jaduka sur cette compagnie.
- Ce sont des mercenaires ici qui escortent les caravanes, surtout celles n’ayant pas ce genre d’escorte et peu préparés. Pourquoi? Est-ce qu’ils sont en sécurité?
- Ils n’ont pas l’air mal en point, plutôt le contraire même, continua Jaduka. Notre amie Hyrkali voulait parler à son père et ils ne veulent pas.
- Ah oui, ça. Ils sont quand même assez strictes mais ils n’ont jamais posé vraiment de problèmes. Honnêtement, on ne se frottait pas avec eux lorsqu’on était six. Ils sont experts en protection armé de caravane, des combattants de métier, et ils sont plusieurs. Donc tant qu’ils ne causaient pas de problèmes dans la ville, on les laissait faire leur affaires. C’est peut-être étrange mais on avait d’autres situations à régler. Peut-être que vous seriez même mieux équipé que nous pour négocier avec eux, termina l’Archknight, visiblement épuisé.
- Je vois, poursuivit Jaduka. Bon je sais que vous êtes crevés mais vous ne voudriez pas nous suivre? Pour voir s’il se passe quelque chose. On voudrait leur parler un peu et j’aimerais avoir votre appui.
Sur le chemin, Stafro communiqua avec Hyrkali et Yasurah en leur expliquant la menace, les Archknights ne se frottant pas à eux, en leur enjoignant la prudence. Jaduka rétorqua en riant.
- C’est pas grave, on a un Dragonborn, désignant de la main Vinthill toujours en train de se rouler en boule avec son renard.
Et puis, pas besoin qu’il te vois, juste rester pas trop loin. - Parfait, je vais juste m’asseoir là, sur la terrasse.
On cogne avant d’entrer
Après avoir patienté en bas pendant une quinzaine de minutes, l’impression déplaisante d’avoir été laissée là commença à s’installer chez Hyrkali et Yasurah, et le groupe, qui les rejoignait.
Jaduka demanda au deux “inconnues” ce qu’elle attendait là et Hyrkali commenta la situation avec dédain, expliquant que l’endroit aurait très bien pu être une prison avec une porte gardée de la sorte. Il proposa en retour, et en secret, de rendre invisible l’une des deux pour les faire entrer mais la porte semblait bloquer tout accès.
Stafro sortit regarder s’il existait d’autres entrées que celle devant eux mais il ne trouva rien.
Gigotant impatiemment sur sa chaise, Hyrkali se leva, inspecta la porte, cogna, l’ouvrit – alors qu’elle n’était pas censée s’ouvrir de l’extérieur (Mage Hand OP) – et demanda au loin.
- Alto? Altoooo? T’es toujours là?
Aucun bruit derrière la porte. Yasurah proposa à Hyrkali en douce de simplement quitter les lieux, sans plus guerroyer que ça… mais la porte étant ouverte, Hyrkali s’engagea dans le corridor bien éclairé, marcha 15ft avant d’atteindre une zone anti-arcane invisible. Lorsqu’elle y mit le pied, son armure reprit son apparence d’origine alors que deux traits d’arbalète s’enfonçaient dans son corps, la mettant directement KO.
Alors que Yasurah sortait Hyrkali du corridor, sous les bruits d’arbalètes se rechargeant, Stafro lui fit les premier soins. Finalement, tentant d’être intimidant, Jaduka cria.
- Vous avez un service clientèle merdique!
0 commentaires